On estime qu'il n'y a actuellement que huit physiothérapeutes par million d'habitants en Ouganda. Très peu de nouveaux thérapeutes terminent leur formation chaque année. Les méthodes d'enseignement sont désuètes et les conditions de formation médiocres. Les stagiaires n'ont souvent pas accès à des équipements et à du matériel pédagogique modernes. Dans tout le pays, il n'y a qu'une dizaine de physiothérapeutes habilités à enseigner.

Les mauvaises conditions de formation et de travail s'expliquent en partie par le fait que l'association professionnelle des physiothérapeutes ne soit pas suffisamment active. Il y a peu de membres et l'association n'organise que quelques cours de formation continue. La physiothérapie n’est pas considérée comme une priorité par le Ministère de la Santé.

Enfin, les patients manquent d’options thérapeutiques, en particulier dans les zones rurales. Alors que les hôpitaux des zones urbaines bénéficient souvent de petits services de physiothérapie, dans les zones rurales, plusieurs hôpitaux se partagent un même thérapeute.

• Mettre à jour le programme d’enseignement de la physiothérapie à l’Institut de formation de Lubaga
• Mettre à niveau l'offre physiothérapeutique de l'hôpital de Lubaga
• Renforcer l'impact de l'association professionnelle des physiothérapeutes
• Former plus de personnel qualifié dans le secteur de la physiothérapie en Ouganda

• Agrandissement du service de physiothérapie de l'hôpital de Lubaga et utilisation d’équipement et de matériel didactique adéquats.
• Mise à jour du programme de physiothérapie, en tenant compte des méthodes les plus récentes et de la formation continue du personnel enseignant.
• Développement d'un plan d'affaires et d'un plan d'action pour l'association professionnelle des physiothérapeutes, afin de promouvoir les bénéfices de la physiothérapie et renforcer la structure organisationnelle.
• Organisation régulière de cours de formation continue par l'association professionnelle.